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Un peu d’Histoire…
> La Fontaine de la Hacquinière
Un ouvrage publié en 1620 avec privilège du Roy décrit « les vertus et propriétés de l’eau médicinale de la fontaine nouvellement découverte à la Hacquinière, à six lieues de Paris, laquelle opère journellement des miracles sur les malades ». On venait de loin à cette fontaine de jouvence pour voir « les fièvres disparaître, la vue retrouvée, les enflures, la pierre, la gravelle, la teigne guéries ».
Une fête rassemblant voisins et pèlerins avait lieu chaque lundi de Pentecôte. Une procession de onze jeunes filles symbolisait les onze sources jaillissantes. La révolution remplaça cette procession par un cortège civique magnifiant « la fontaine de la claire régénération »
> La Hacquinière
Le 23 février 1891, M. Magon de la Giclais vend à M. Duquesne une propriété de 70 hectares située sur la partie ouest de Bures, limitée au nord par la voie de chemin de fer, au sud par les Monts Lorris, à l’ouest par la Coudraie, commune de Gif, qui y est incluse pour 13 hectares.
Ce lieu comprend les lieux dits « La Mare aux Loups » et la base du « Pain de Sucre », Cette propriété sera revendue en l’état à trois propriétaires qui vont se constituer en Société immobilière dénommée « La Sevranaise », gérée par Me de la Marnière, notaire au Rainey, en 1899. Divisée en 227 lots, cette partie cultivée et boisée au sud deviendra le quartier résidentiel de la Hacquinière avec trois grandes avenues parallèles (Foch, Victor Hugo, Voltaire), coupées à angle droit par trois autres (Gambetta, Aristide Briand, et rue Dr Roux). Le chemin vicinal de la Hacquinière qui va du Moulin à Gometz gardera son nom et sera élargi à 8 mètres. Il sera stipulé dans l’acte de vente aux acquéreurs qu’ils devront supporter l’existence de tuyaux destinés à conduire les eaux de la féculerie de la Villeneuve à la rivière, vers Le moulin de Bures.
> Le plateau de la Hacquinière
Placé sur les deux communes de Bures et de Gif, avec un seul accès par I’avenue Kléber, ce lotissement jouit d’un statut particulier. C’est en 1909 déjà que cette étendue boisée est lotie par « La Sevranaise ». A 157 mètres d’altitude, les Monts Lorris dominent les vallées de l’Yvette et du Vaularon. Les deux versants seront lotis également. Au sud ce sera « Le Trianon », au nord « Les Coteaux de Gif », qui ne seront jamais réalisés.
Cette partie pittoresque de Bures et de Gif permet de rejoindre Chevry en une demi-heure en admirant d’un côté les points de vue sur Montjay et les Ulis et de I’autre une grande partie de Gif jusqu’à Saint-Remy-Lès-Chevreuse.
Les premiers acheteurs sont des Parisiens venant en fin de semaine et construisant des petites demeures avec la meulière tirée du sol. A notre époque, les petits abris et modestes constructions du début ont disparu et laissé la place à de superbes maisons.
L’association des propriétaires est approuvée Ie 1er juin 1932. Les routes seront classées dans la voirie communale en 1961 et l’assainissement réalisé en 1972.